Après la déclaration du député Mohammad Raad que son parti ne pose pas de conditions pour la formation du gouvernement en ces termes: «Nous n’imposons rien, nous ne paralysons rien. Mais nous tenons à ce que la route soit claire, ouverte à l’action gouvernementale», les milieux du 14 mars y ont lu du nouveau et se sont interrogés sur les raisons de cette volte-face. Le même député avait annoncé les conditions et revendications du Hezbollah pour participer au cabinet en gestation, à savoir le tiers de blocage, l’équation tripartite armée-peuple-résistance… Certains croient savoir qu’il y aurait des divergences de vues parmi les responsables du Hezb sur l’étape à venir, entre les conservateurs et ceux qui souhaitent assouplir leurs positions à la lumière des changements régionaux.