Si l’assassinat du terroriste libanais, Omar Atrache, en Syrie se confirmait, cela signifierait le début d’une campagne de liquidation secrète de cadres et commandants de mouvements takfiristes anti-régime par les services de renseignement syrien, Attrache étant l’un des principaux prévenus dans l’affaire des attentats de la banlieue sud. Selon une source sécuritaire, les Renseignements syriens ont commencé à tendre des pièges aux éléments armés de ces groupes, le plus connu étant le guet-apens du «pont du Choughour», soldé par 150 combattants tués ou appréhendés. Le siège de réunion du commandement de l’Armée syrienne libre dans le rif de Lattaquié a été ciblé et un nombre d’officiers y ont perdu la vie. Aussi, deux commandants de mouvements armés à Homs, Ali Taroun, cerveau des Kataëb Baba Amro, et Mohammad Moussa Zoghbi, commandant de l’unité du Yarmouk à Deraa, ont été assassinés. De même pour l’émir du Front al-Nosra dans le secteur ouest de Deraa et celui de Sariyat al-Iktiham relié à al-Nosra, toujours à Deraa. Des politiques libanais, à la demande de services régionaux, cherchent à saboter les contacts entre l’ASL et le régime, et la famille Attrache n’a pas voulu procéder à un test d’ADN sur la dépouille de son fils avant de l’enterrer.