D’après l’Association des banques au Liban (ABL), les crédits bancaires au secteur privé ont totalisé 62 800 milliards de livres en 2013, soit une augmentation de 41,7 milliards de dollars sur un an. Cette progression a été essentiellement enregistrée au premier semestre 2013, alors que le deuxième semestre a été marqué par un recul sensible, selon la même source. Toutefois, la proportion d’accroissement des prêts bancaires au secteur privé n’a pas été de pair avec celle des dépôts. Le pourcentage de progression des dépôts a été de 8% l’année dernière. Mais en prenant en compte la progression organique des dépôts, c’est-à-dire leur accroissement du fait des taux d’intérêt servis, la hausse ne serait que de 3%, voire moins.
Transfert de fonds
Des prévisions de 4,4 milliards de dollars
Les flux de capitaux nets s’élèveraient à quelque 4,4 milliards de dollars en 2014, en dépit de l’impasse politique que traverse le pays, selon les prévisions de l’Institut de la finance
internationale (IIF). Ce chiffre est supérieur à celui enregistré un an auparavant, les transferts de fonds ayant totalisé 2,9 milliards de dollars en 2012. En revanche, les pronostics pour 2014 sont inférieurs aux montants des flux qui ont été injectés au Liban en 2009, et qui s’étaient élevés à 12 milliards de dollars.
Energie
2 000 MW en 2014
La production d’électricité progressera à non moins de 2 000 MW au cours de 2014 et ce pour la première fois au Liban, selon les pronostics officiels du ministère de l’Energie. La même source estime que les travaux entrepris à la
centrale électrique de Zouk permettent de diminuer d’environ 78,5% la pollution et d’accroître légèrement sa production de près de 1,5%.