Un rapport diplomatique des pays du Brics révèle l’existence d’une «coopération sécuritaire entre Damas et certains pays européens. L’objectif est d’éviter que des organisations et éléments takfiristes ne retournent chez eux». Cette coopération, menée à titre préventif, a enregistré d’excellents résultats jusqu’à présent et tend à se renforcer. Par ailleurs, le rapport prévient que le projet d’exploitation des ressources gazières du Liban pourrait être entravé par la crise ukrainienne et aussi par l’inquiétude que suscitent chez les investisseurs les atermoiements de Beyrouth à mettre au point une politique nationale globale de lutte antiterroriste. Les lois antiterroristes existent, mais si leur application prend du retard, c’est parce que les politiques mettent en avant leurs intérêts locaux, au lieu d’agir sérieusement pour faire face aux réseaux d’al-Qaïda aux plans politique, sécuritaire et médiatique. Le rapport indique, par ailleurs, que la Syrie détient une des plus importantes bases de données au monde sur les réseaux takfiristes.