Un magistrat et ex-ministre de la Justice s’adonne à la préparation d’une étude portant sur les lacunes constitutionnelles apparues au moment de l’application de Taëf. L’étude, qui pourrait être remise au chef de l’Etat, comporte des éclaircissements sur les failles trouvées, ainsi que des suggestions pour y remédier. Plusieurs présidents de la République de l’après-Taëf avaient souligné les défaillances et la nécessité de rectification des erreurs pour rendre Taëf plus viable, mais le chef de l’Assemblée, Nabih Berry, s’était opposé à la révision de ces accords en réclamant, dans un tel cas, que les chiites puissent bénéficier d’une fonction exécutive à l’instar des présidents sunnite et maronite.