Yabroud et la présidentielle
Après la chute de Yabroud, l’échéance présidentielle n’est plus la même, signalent des milieux de la Coalition du 8 mars. L’incidence de ce développement stratégique en faveur du régime syrien et des forces régionales et internationales qui le soutiennent, pèsera sur le choix du futur élu à la tête de la République libanaise.
Samir Geagea anticipe
Quelles sont les raisons qui ont poussé le Dr Samir Geagea à devancer la décision du mouvement du 14 mars concernant la présidence de la République? s’interrogent des sources de la coalition. A-t-il voulu prendre l’initiative après le tapage médiatique fait autour du climat positif de la rencontre Hariri-Aoun à Paris, mené par des médias favorables au 8 mars pour perturber le 14?
No comment
No comment du Hezbollah en guise de réponse aux récents messages des FL. Des sources proches du parti chiite disent que cette tentative d’ouverture des Forces libanaises n’est pas la première, mais le «cas est difficile». Ceux qui connaissent bien la logique du parti savent que l’invitation faite par Maarab ne trouvera aucun écho chez le Hezbollah en raison de son alliance avec le CPL et aussi parce que son appui au candidat Michel Aoun à la présidence est indéfectible.
Fabius et les Kataëb
Longue conversation téléphonique entre le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, et le président Amine Gemayel, après la menace de démission des ministres Kataëb du gouvernement Salam. Fabius avait appelé Gemayel et souhaité que les ministres du parti demeurent au sein du cabinet.
Diplomates inquiets
La tension qui a refait surface, au Liban-Sud, a inquiété des milieux diplomatiques qui craignent que les frictions ne mènent à la déstabilisation de cette région. Les responsables de la Finul s’efforcent de maintenir le calme le long de la frontière libano-israélienne.