Diplomates français et saoudiens devraient se retrouver à Paris ou à Riyad pour un échange portant sur l’élection d’un nouveau président au Liban dans les délais prévus, soit avant le 25 mai. Les deux capitales sont inquiètes quant aux éventuelles incidences d’une vacance du pouvoir sur l a situation interne. Ces conciliabules se sont imposés après la démarche de Nabih Berry de convoquer le collège électoral à la première séance consacrée au vote, ce 23 avril. La rencontre franco-saoudienne sera l’indice de l’imminence du scrutin présidentiel qui passe par une entente sur un candidat dont la promotion sera faite auprès des acteurs politiques libanais, après que ceux-ci auront montré leur incapacité à se rassembler autour d’un candidat accepté de tous.
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