La saison des festivals est lancée. Beiteddine Art Festival a rendu publique la programmation de cet été; du 26 juin au 9 août, sept rendez-vous magiques vous attendent.
Jeudi 26 juin
Magida el-Roumi
Le festival de Beiteddine s’ouvre en grande pompe avec la diva libanaise Magida el-Roumi. Depuis quatre décennies, sa popularité ne cesse de grandir, ses fans de croître, au Liban, dans la région et tout autour du monde. Sa voix, tout à la fois pure et puissante, regorge de chaleur avant de prendre des accents poignants de force quand la chanson emprunte les détours d’une musique d’opéra. Et à Beiteddine, elle promet à son public une soirée inoubliable avec une compilation de ses meilleurs titres, et surtout de ses nouvelles chansons, tirées notamment de son dernier album Ghazal.
Billets: 300 000 L.L., 225 000 L.L.,
150 000 L.L., 90 000 L.L. et 45 000 L.L.
Mercredi 2 juillet
Joss Stone
Elle n’avait que 16 ans quand elle a débuté sa carrière musicale aux côtés de The Soul Sessions en 2003. Une voix soul qui se révèle; sa Grande-Bretagne natale et les Etats-Unis sont sous le charme. Joss Stone continue de tracer son chemin, collaborant avec de grands noms à l’instar de Mick Jagger, Jeff Beck, Dave Stewart… vendant plus de onze millions d’albums et raflant un Grammy Award. Dans le cadre de sa tournée mondiale, elle fait escale à Beiteddine pour une soirée soul, pop et R n’B.
Billets: 150 000 L.L., 120 000 L.L., 90 000 L.L. et 60 000 L.L.
Lundi 7 juillet
hommage aux maîtres soufis
et aux légendes de Mouwashahat
Trois noms montants dans le monde arabe se réunissent pour une nuit mystique et enchantée; le virtuose du ney, Kudsi Erguner, la musicienne et chanteuse à la voix miel Waed Bouhassoun, et le oudiste Fawaz Baker. Une rencontre exceptionnelle amplifiée par les multiples sonorités des deux ensembles qui les accompagnent, l’un venant d’Alep, l’autre d’Istanbul, terres d’origine de la musique soufie. Une nuit qui promet des effluves magiques.
Billets: 105 000 L.L. et 60 000 L.L.
Vendredi 18 juillet
Katie Melua
Un univers tout en douceur, une voix éthérée inimitable, c’est l’univers que s’est constitué la chanteuse britannique d’origine géorgienne Katie Melua. Six albums studio, des reprises et des compositions originales, un talent unique, une foule de fans de plus en plus croissante; en une décennie, elle est devenue l’une des artistes les plus connus de Grande Bretagne avec plus de onze millions d’albums écoulés et une cinquantaine de disques de platine récoltés. Entre jazz, blues et folk, une soirée placée sous le signe de cette sobriété qui distingue Katie Melua.
Billets: 180 000 L.L., 135 000 L.L., 90 000 L.L. et 60 000 L.L.
Vendredi 25 et samedi 26 juillet
Titanic, Ballet national de Marseille
Créé à l’origine en 1992 par Frédéric Flamand en collaboration avec le plasticien-vidéaste vénitien Fabrizio Plessi, Titanic est interprété par le Ballet national de Marseille. Au cœur d’une scénographie époustouflante, la performance se veut un poème frémissant, une chorégraphie effrénée, baroque, technologique, raffinée, à l’image de notre monde où les idéologies s’effritent pour faire place aux industries de l’information comme pour mieux nous délivrer du réel et de sa dimension tragique. Une expérience unique.
Billets: 150 000 L.L., 120 000 L.L.,
90 000 L.L., 45 000 L.L.
Vendredi 1 et samedi 2 août
Kadim el-Saher
Une nouvelle fois, Kadim el-Saher revient au festival de Beiteddine. La légende vivante de la musique arabe animera deux soirées dont les billets s’arracheront à coup sûr. C’est que Kadim el-Saher a toujours enchanté la foule par son charisme, sa générosité et sa présence sur scène. Et par son côté profondément humain; en plus de son importante carrière musicale, il est un humaniste authentique, désigné ambassadeur de bonne volonté par l’Unicef. Le public l’aime et il le lui rend si bien.
Billets: 270 000 L.L., 180 000 L.L., 135 000 L.L., 90 000 L.L. et 45 000 L.L.
Jeudi 7, vendredi 8 et samedi 9 août
Antigone de Wajdi Mouawad avec la participation de Bertrand Cantat
Ce spectacle est l’un des plus attendus cet été. Parce qu’une relation unique et indéfectible unit désormais Wajdi Mouawad et son public libanais depuis cette merveilleuse semaine passée «ensemble» l’année dernière dans le cadre du festival Le printemps de Beyrouth. Le dramaturge libanais, créateur d’Incendies, Seuls, présentera à Beiteddine sa dernière pièce, une adaptation de l’Antigone de Sophocle, présentée en première à Avignon. Durant trois soirées consécutives, rendez-vous avec une mise en scène avant-gardiste, audacieuse et brillante rehaussée par la voix provocante de l’ex-chanteur de Noir Désir, Bertrand Cantat.
Billets: 105 000 L.L., 60 000 L.L.
Nayla Rached
Billets en vente au Virgin Megastore et en ligne.
Off-festival
En marge du festival, deux événements sont également prévus au programme.
21 juin: l’Alba présente Métamorphoses
Pour la 2e année consécutive, le palais de Beiteddine accueillera le spectacle annuel de l’atelier Espace et communication des étudiants de la 2e année de l’Ecole des arts décoratifs de l’Alba, qui en est à sa 27e édition.
19 juillet: hommage à Zaki Nassif
L’orchestre LeBam (Lebanese Band Association for the promotion of Music) s’associe à la chorale al-Fayha’ pour une soirée en hommage au célèbre compositeur libanais Zaki Nassif.
Place aux expositions
Comme de coutume, le palais de Beiteddine accueillera tout au long du festival, deux expositions.
n Al kawanin wal manakel: à travers la collection privée de Mohammad Barakat, remontée dans le temps aux coutumes arabes, libanaises en particulier, quand la famille se réunissait autour d’un «mankal», considéré à l’époque comme un article de maison indispensable.
n Hidden treasures of the higher Shouf: ce projet de conservation de Zaher Ghossaini permet une exploration fascinante des trésors cachés du Chouf à travers des photographies explorant les sites de cette région.