Président fort et consensuel
«Il n’y a pas de contradiction entre un président consensuel et un président fort», dixit Alexander Zasypkin, ambassadeur de Russie au Liban. «Personnellement, poursuit le diplomate russe, je pense qu’un président capable d’établir une homogénéité entre les deux camps est celui qui réussira. Nous comprenons qu’il existe une complémentarité entre le fort et le consensuel», souligne le représentant de Moscou à Beyrouth.
Une absence critiquée
Des députés du mouvement du 14 mars ont critiqué l’absence de leur collègue Sethrida Geagea, épouse du chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, à la deuxième séance électorale d’un président de la République, le 30 avril dernier. Mme Geagea n’aurait pas dû, disent-ils, quitter le Liban à un moment aussi important où elle aurait pu établir des contacts locaux nécessaires à l’élection du «Docteur».
De Rabié à Maarab
Après sa visite loin des projecteurs à Rabié, où il a rencontré le chef du Courant patriotique libre, le général Michel Aoun, auquel il a transmis un message du président Saad Hariri, l’ancien député Ghattas Khoury s’est rendu à Maarab pour rassurer le Dr Samir Geagea sur le soutien du 14 mars à sa candidature. Le bloc du Courant du futur a tenu, la veille de la séance du 30 avril, à lui confirmer aussi son appui.