Le commandement du Hezbollah, contrairement aux rumeurs propagées par ses adversaires, est attaché à l’élection d’un président dans les délais définis par la Constitution mais à ses conditions, de l’avis d’un responsable arabe. L’Iran ne souhaite pas que la scène libanaise soit rattachée aux échéances régionales et fasse partie des tractations et marchandages qui ont lieu à ce niveau. Mais Téhéran voudrait un président qui soutienne la Résistance. Si le Hezb insiste sur l’organisation du scrutin présidentiel, c’est de peur qu’il ne soit contraint à faire des concessions à l’avenir, comme cela a été le cas dans la composition du gouvernement lorsqu’il a dû renoncer à l’équation 9×2+6, au tiers de blocage et à la formule: le peuple, l’armée et la Résistance.