Le vide inquiète l’Onu
Dans son rapport devant le Conseil de sécurité, Terje Roed-Larsen, l’émissaire du Secrétaire général de l’Onu, chargé de l’exécution de la résolution 1559, a souligné que la faillite du Liban à élire un chef d’Etat avant la fin du délai constitutionnel, sera une fort mauvaise nouvelle pour la stabilité du pays. Il a exprimé l’espoir de voir les députés, de tous bords, faire preuve de responsabilité pour trouver une issue à cette élection.
Vague d’attentats (suite)
Les craintes d’une éventuelle nouvelle vague d’attentats alimentées par des données sécuritaires locales et en provenance de l’extérieur circulent dans les coulisses. Le but de ces attentats serait de redessiner les contours de la bataille électorale sur la présidentielle de façon à réactiver le rôle de certaines parties. Comme cela s’était passé avec l’assassinat de l’ex-ministre Mohammad Chatah qui a précédé la naissance du gouvernement Salam.
L’Arabie veut libaniser la présidentielle
Après son retour à Beyrouth, l’ambassadeur d’Arabie saoudite au Liban, Ali Awad Assiri, a évité de rencontrer un quelconque présidentiable ou leader politique, limitant ses contacts aux officiels, à savoir les présidents de la République, de l’Assemblée et du Conseil. L’idée est d’affirmer que l’Arabie saoudite ne se mêle pas de l’échéance présidentielle, elle appuiera le candidat consensuel qui rassemblera tous les Libanais.