Chaque année, une rencontre déjeuner permet aux membres de l’Association du foyer de l’enfant libanais (Afel), à ses amis et partenaires de se retrouver dans une ambiance amicale et sympathique. Certains se retrouvent avec un très grand plaisir et d’autres pour connaître cette association et ceux qui s’y intéressent, depuis sa création en 1976. Le 17 mai, c’est à la Marina de Dbayé, que les convives ont été reçus par les bénévoles de l’ONG et une délégation d’enfants arborant fièrement des tee-shirts au nom de l’Afel. De Bourj Hammoud à Jouar el-Bouachek en passant par Sin el-Fil, internats et externats reçoivent les enfants issus de familles à problèmes sociaux. Ils sont suivis par des éducateurs, des psychologues et des spécialistes dans divers domaines qui leur assurent aussi bien une éducation qu’un enseignement. Les enfants jouissent de vacances grâce aux colonies organisées par l’Afel. Le résultat obtenu chez ces enfants est inimaginable. Ils s’en sortent plus épanouis, mieux armés devant les difficultés que la vie leur réserve. Certains rendent, à leur tour, ce qu’ils ont reçu auprès de l’Afel et s’engagent aux côtés de l’association pour la formation d’autres enfants. C’est ainsi qu’une jeune fille qui a dépassé ses problèmes sociaux, est devenue autonome, animatrice sociale et s’occupe d’autres enfants. L’association a signé une convention avec le Syndicat des garderies spécialisées au Liban et le centre de pédiatrie à l’Hôtel-Dieu de France. Tous nos vœux à l’Afel pour un succès continu et aux ONG qui, de plus en plus, comblent autant que possible et avec des moyens limités, les failles de l’Etat.
M.B.