Des pressions extérieures sont exercées sur le Liban pour qu’il prenne en charge le dossier des islamistes, en particulier ceux qui combattent en Syrie. Les forces politiques libanaises ont, certes, des avis divergents sur tout sauf sur deux points: bannir la guerre civile et combattre le terrorisme incluant la majorité des islamistes. Des sources islamiques expriment leur désolation parce que la plupart des hommes de religion islamistes et leurs adeptes ne veulent pas comprendre les règles du jeu. Ils approfondissent ainsi le fossé sur la scène islamique diversifiée, théâtre d’une concurrence entre ses ténors. Il n’est pas évident que les inculpés islamistes se livrent aux Renseignements de l’armée ou à tout autre organe sécuritaire car leur idéologie les en empêche, à moins d’un arrangement préfabriqué.