Dialogue: oui, mais…
En réponse aux déclarations du numéro 2 du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem, sur la disposition de son parti à un dialogue positif avec ses détracteurs, le secrétaire général du Moustaqbal, Ahmad Hariri, a dit: «Le dialogue a lieu naturellement dans le cadre du Conseil des ministres. Mais nous ne dialoguerons pas avec le Hezbollah avant qu’il ne gèle ses activités en Syrie». Une petite phrase qui en dit long sur l’état d’esprit du Courant du futur.
Wahhab: c’est Aoun ou Frangié
Le chef du parti Tawhid arabe, Wiam Wahhab, pense que les chances d’accession du général Michel Aoun à la première magistrature progressent. Il ajoute que si jamais le général décide de se retirer, c’est Sleiman Frangié, leader des Marada, qui sera le candidat le plus fort. Wahhab présume que le Liban aura un président avant la fin de l’année.
Liban-Sud: on craint les takfiristes
Mobilisation des partisans du Hezbollah et du mouvement Amal dans les régions à forte concentration de réfugiés syriens au Sud. Le tandem chiite craint l’extension des combattants fondamentalistes, après la bataille de Ersal. On compte quelque 130000 réfugiés syriens résidant au Sud enregistrés sur les listes de l’UNRWA, sans compter des dizaines de milliers non inscrits.