Considérant que la faible demande externe de consommation est due à l’instabilité politique et sécuritaire dans le pays, la Banque du Liban (BDL) compte poursuivre, pour la troisième année consécutive, sa politique d’incitation à la demande interne. Son initiative vise à la reconstitution de la classe moyenne. Elle consiste à injecter en 2015 sur le marché local des fonds d’un montant d’un milliard de dollars, qui seraient utilisés par les banques commerciales pour l’octroi de prêts à taux d’intérêt subventionnés aux différents secteurs productifs de l’économie. La croissance de l’économie et celle du secteur bancaire se basent en grande partie sur les incitations financières et les avances accordées par la BDL. En 2013, ces initiatives avaient contribué avec une part de 50% à la croissance économique, encourageant la BDL à reprendre la même initiative en 2014 et en 2015.
Liliane Mokbel