La Banque du Liban (BDL) a fait savoir aux banques libanaises opérant en Irak qu’elles ne peuvent en aucun cas intervenir auprès de la Banque centrale irakienne concernant l’obligation de procéder à une augmentation des fonds propres des banques étrangères. Chacune des banques libanaises devrait évaluer sa position sur le marché irakien et décider par la suite si elle se maintient on non sur celui-ci. La BDL a également souligné qu’il incombe à toute banque libanaise installée sur le marché irakien de négocier isolément cette échéance avec la Banque centrale irakienne. Par ailleurs, le gouverneur de la BDL, Riad Salamé, a demandé aux établissements bancaires libanais en Irak de redoubler de vigilance et d’efforts afin d’éviter que leurs institutions ne soient utilisées pour des opérations de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme.
Liliane Mokbel