Amine Gemayel, après sa tournée au Sud, a fait savoir à Nabih Berry que le 14 mars contestait le projet de loi électorale mixte (64 + 64) et il propose un nouveau découpage électoral basé sur l’augmentation du nombre de cazas. Chacun pourrait, de cette façon, élire trois ou quatre députés. Il faudrait également augmenter le nombre des mohafazas de manière à ce que chacun puisse faire parvenir au Parlement dix à douze élus. Berry a tout de suite compris que cette suggestion cachait une volonté de réactiver le projet agréé par le Moustaqbal, les Forces libanaises et le Parti socialiste qui consiste à élire 68 députés selon le scrutin majoritaire et 60 selon la proportionnelle, bien que Walid Joumblatt ait donné son feu vert au projet mixte présenté par le député Ali Bazzi. Dès le début des réunions de la commission en charge, Berry avait senti que ce projet ne passerait pas. C’est pourquoi, il a inscrit la loi électorale à l’ordre du jour du dialogue Moustaqbal-Hezbollah.
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