Soins hospitaliers
Une facture à 1,5 milliard $
La facture des soins hospitaliers au Liban s’élève à environ 1,5 milliard $. Ses tiers payeurs sont l’Etat, les compagnies d’assurances, les mutuelles et les compagnies d’assurances du secteur privé. Les organismes d’assurance de l’Etat, qui comprennent le ministère de la Santé, la Caisse nationale de sécurité sociale, la mutuelle des fonctionnaires et les entités d’assurance des forces armées couvrent près de 800 millions $ de cette facture, soit 55%, contre 80% dans les pays développés. Le président du syndicat des propriétaires des hôpitaux estime que l’Etat devrait couvrir une partie plus grande de cette facture, +25% (+400 millions de dollars), afin de résoudre son contentieux l’opposant aux hôpitaux privés. Il préconise le financement par des impôts spécifiques consacrés aux soins médicaux ou l’acquisition par le citoyen d’une carte d’hospitalisation.
Dépenses des touristes
Croissance à Baabda et au Kesrouan
Les points de vente de détail, qui ont attiré le plus les touristes en 2014, ont été ceux installés à Beyrouth avec une part de marché de 81% en termes de dépenses des visiteurs étrangers. Les deux seules régions qui ont enregistré une croissance au niveau des dépenses des touristes l’an dernier sont la localité de Baabda, au Mont-Liban (+40%), en raison de l’inauguration de l’un des plus grands malls au Liban, Beirut City Centre, et le Kesrouan, également au Mont-Liban (+13%).
Consommation domestique
140 millions de bidons d’essence par an
La consommation domestique de l’essence représenterait environ 1,5 million de tonnes en rythme annuel, soit 2,8 milliards de litres ou 140 millions de bidons (20 litres) d’un prix total de près de 2,146 milliards $. Les experts économiques considèrent que l’imposition d’un droit d’accise de 3 000 L.L. sur chaque bidon d’essence permettrait à l’Etat de collecter des revenus supplémentaires d’au moins de 280 millions $ en 2015.