Le coordinateur général du 14 mars, Farès Souhaid, a proposé l’organisation d’un «événement de taille pour célébrer l’anniversaire de la Révolution du Cèdre, le 14 mars». Un événement qui ne se limiterait pas aux célébrations, mais qui programmerait des séminaires et ateliers pour faire un bilan de ces années, évaluer leurs résultats et en tirer les leçons qui s’imposent afin de planifier l’avenir. Souhaid aurait préparé un document politique incluant une approche autocritique et reconnaissant que le 14 mars a «commis des erreurs» en faisant concession après concession. «Notre problème, dit-il, est que nous n’avons pas envisagé l’amélioration de notre structure interne, en réduisant notre mouvement à trois partis, sans plus, au lieu de mettre sur pied un cadre qui aurait assimilé les militants en les faisant participer aux débats pour profiter de leurs compétences».