Dans le cadre du débat enflammé sur les origines du terrorisme et du takfirisme, les élites scientifiques et religieuses ont recours à l’herméneutique, science dont l’objet est l’interprétation des textes religieux et philosophiques. La faculté de sociologie de l’AUB (American University of Beirut) a récemment accueilli un congrès sur Les diverses méthodes d’analyse de la religion et de la société, auquel ont assisté des intellectuels du Liban, des pays arabes, d’Iran et de Turquie. Les recherches étaient axées sur la compréhension des pratiques islamiques, comme la préparation du prêche du vendredi et son impact, le rôle des institutions religieuses, la vie sociale des hommes de religion, la coexistence… Egalement au programme: Le renouveau en islam, entre l’idéologie et la pratique. Un autre congrès similaire, organisé par l’Université Moustapha au Liban, a attiré des intellectuels, académiciens et dignitaires chrétiens et musulmans de différentes nationalités, dont le Mgr Dr Boulos Féghali et le cheikh iranien Mohsen el-Araki, directeur de la Conférence scientifique pour le rapprochement intercommunautaire.