«La conjoncture libanaise est meilleure que la perception dont s’en font les Libanais, s’ils prennent en compte que leur pays est dans une région bouillonnante et qu’il est impossible de le dissocier des secousses et bouleversements», selon un responsable concerné par les affaires du Moyen-Orient. «Il est vrai que la conjoncture socio-politico-économique est difficile et que ce pays paie le prix le plus cher de la crise syrienne et du conflit internationalo-régional, et que tout cela amenuise l’autorité de l’Etat et des institutions, mais on assiste parallèlement à une stabilité relative et à une coexistence pacifique minima entre les diverses parties politiquement adverses. La position du Liban est meilleure que celle qui prévaut dans d’autres pays arabes plus grands et plus forts que lui. Le Liban n’implosera pas et ne tombera pas dans le piège de la guerre civile. Il n’y a aucun indice sur une éventuelle dégradation sécuritaire globale, ce qui est positif comparativement aux données régionales».