Une nouvelle vague d’ONG étrangères s’installe au Liban. Nombre de ces organisations occidentales s’implantent à Beyrouth et dans d’autres régions et œuvrent sous la bannière de l’assistance aux réfugiés syriens. Motivées principalement par l’argent, la plupart d’entre elles ont été créées récemment. Mais une source locale, qui suit ce dossier de près, estime que le financement arabe et international en faveur des déplacés s’amenuise et que le partage des fonds, consacrés à l’aide humanitaire, ne constitue pas une raison suffisante pour attirer de nouvelles associations. La même source fait allusion à des motifs d’ordre politique et surtout sécuritaire, comme l’exploitation des groupes de réfugiés pour y recruter des adhérents à l’opposition syrienne «modérée». Il semble, par ailleurs, que certaines de ces organisations ne respectent pas les conditions légales pour travailler au Liban. L’intervention des organismes internationaux dans les affaires des déplacés constitue un poids pour le gouvernement libanais et les ministères concernés qui ont élaboré un plan global de gestion de ce dossier.