Quatre albums au compteur, vingt millions de copies écoulées et des tournées dans tous les coins du monde, le trio irlandais The Script a atterri à Byblos, le mardi 14 juillet. Et le jeune public était là…
Il est presque 22h. Ils sont en coulisse, derniers préparatifs, ils se dirigent vers la scène. Le public les voit en images transposées sur l’écran géant. Même pas une minute d’impatience, les voilà qui entrent en scène, l’un à la suite de l’autre, rapidement. Pas de temps à perdre; le public de Byblos est déjà conquis.
Le trio irlandais The Script («Dublin c’est dans quel pays? lance une ado à son amie) semble très bien rodé à entortiller son audience. Le chanteur Danny O’Donoghue, Mark Sheehan à la guitare et Glen Power à la batterie s’amusent à transformer scène et «salle» en arène de jeu. Un jeu qu’ils ne cessent de gagner, à chaque acclamation de la foule, à chaque bras levé, à chaque mot prononcé, à chaque note entonné… Danny O’Donoghue n’hésite d’ailleurs pas à sauter, plusieurs fois, les quelques marches du stade pour plonger dans un bain de foule, au plus grand plaisir des festivaliers en zone «Golden Circle». Faut dire que les téléphones portables n’ont pas arrêté une seule minute de clignoter, de prendre des photos, d’enregistrer des extraits.
Breakeven, The man who can’t be moved, Hall of Fame, Man on a wire… Le public, composé à très grande majorité d’adolescents et adolescentes, connaît presque par cœur toutes les chansons du groupe que le comité du festival tentait depuis des années de programmer à Byblos. Qu’on soit fan ou non de ce genre de musique «mainstream», du pop/rock des ondes hertziennes répétitif à souhait, une chose est sûre, le concert est une réussite. L’exultation de la jeunesse.
Nayla Rached