Le nombre de permis de construire, indice prévisionnel de l’activité de construire pour les mois à venir, a enregistré un recul de 19% sur un an au premier semestre de 2015. Selon les chiffres de l’Ordre des ingénieurs de Beyrouth et celui de Tripoli, c’est la capitale Beyrouth qui a obtenu la part la plus faible des permis émis soit 5,1%, suivie par le mohafaza de la Békaa (8,5%), de Nabatiyé (8,8%), du Liban-Sud (11,6%) et du Liban-Nord (18,8%). Le plus grand nombre de permis de construire émis est revenu au mohafaza du Mont-Liban avec une part de 47,2%. Les permis de construire émis ont couvert 5 946 566 m2 au cours des six premiers mois de 2015 contre 7 344 656 m2 sur la même superficie et sur la même période un an auparavant.
Importations en tonnage
Baisse de 5,2%
En dépit d’une régression de 5,2% sur un an du total de tonnage des importations au cours des cinq premiers mois de 2015 atteignant 6,05 millions de tonnes d’une valeur de 7,1 milliards de dollars, quatre des neuf points de passage douaniers ont enregistré une hausse des volumes des importations par rapport à la même période de 2014. Ainsi, le port de Saïda a enregistré la plus importante progression de volume d’importations de produits de l’ordre de 95,53% qui se sont élevés à 589 278 tonnes de janvier à mai 2015. Les points de passage douaniers de Arida et Tyr ont enregistré des hausses respectivement de 61,07% et 68,64%, soit des volumes de 52 622 tonnes et 1 737 tonnes. Le port de Tripoli a enregistré une hausse de 10,08% sur un an. Le recul en tonnage des importations a été observé au point de passage douanier de Masnaa, soit une régression de 39,5% sur un an de mai 2014 à mai 2015 en raison des violences à la frontière libano-syrienne. Les importations ont baissé via ce dernier point de passage principalement en raison de la prise de contrôle par les rebelles du point de passage entre la Syrie et la Jordanie, Nasib, et l’enlèvement, début avril, de neuf camionneurs libanais. L’activité au port de Beyrouth a été affectée par les retombées de la grève de ses ouvriers en signe de protestation contre le remblaiement du IVe bassin, ainsi que par le ralentissement de la demande interne de consommation.