D’après un expert politique, il faut reconnaître que les chrétiens traversent des difficultés structurelles aiguës et se retrouvent dans l’impasse. Il leur est impossible de faire marche arrière et de revenir à l’avant-Taëf, tout comme il leur est difficile d’accepter la réalité générée par cet accord au niveau des institutions et des prérogatives. Ils sont, par ailleurs, dans l’incapacité de garantir leurs droits dans toute nouvelle équation qui verrait le jour sur les décombres de Taëf… Il n’est pas anodin pour le leader chrétien le plus fort au Liban et au Moyen-Orient, qui compte le plus grand bloc parlementaire chrétien, de se retrouver bridé au point de ne pouvoir empêcher la prorogation du mandat des chefs militaires, conclut l’expert.