En coulisses

La visite du ministre iranien des A-E à Beyrouth a été jugée satisfaisante par le Moustaqbal, à la lumière de plusieurs signes reflétant la flexibilité de Téhéran.
♦ Le soutien apporté par Mohammad Javad Zarif au gouvernement et à Tammam Salam signifie que son pays n’appuie pas le mouvement protestataire du général Michel Aoun soutenu par le Hezbollah.
♦ La déclaration du ministre relative à la volonté de Téhéran d’instaurer une coopération bilatérale d’Etat à Etat.
♦ L’abstention d’aborder les sujets qui gênent les adversaires de l’Iran, Zarif n’a même pas cité la triple équation de «l’armée, le peuple, la Résistance».
♦ L’esquive de la visite du mémorial de Imad Moghnié, incontournable pour tout responsable iranien qui visite Beyrouth. Zarif a voulu ménager les Américains après l’accord sur le nucléaire.
♦ La courte rencontre avec Hassan Nasrallah qui n’aura duré qu’une heure.