Le plus prompt à répondre à l’invitation de Nabih Berry au dialogue fut le président Saad Hariri qui n’a même pas pris la peine de consulter au préalable ses alliés du 14 mars, ou les cadres du Moustaqbal, principalement l’ex-président Fouad Siniora. Les observateurs ont remarqué, par ailleurs, que Hariri a approuvé l’organisation d’un dialogue qui ne mentionne pas la déclaration de Baabda, ni la stratégie de défense ou les armes du Hezbollah auxquelles le Moustaqbal était attaché.
C’est que le parti de Hariri est fort inquiet des appels à la lutte contre la corruption, de la dislocation de sa base et du camouflet que lui a asséné Walid Joumblatt en fermant la décharge de Naamé.
Nº 3018 du vendredi 11 septembre 2015
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