Lancé l’année dernière, le Beirut Yoga Festival commence déjà à s’ancrer comme un rendez-vous annuel. Fort du succès de la première édition, le festival est de retour, les 19 et 20 septembre, à Pleine Nature (Mar Roukoz).
Khod Nafas. C’est sous cet intitulé que l’ONG (organisation non gouvernementale) Nafas, fondée par Dalal Harb, avait mis en place, l’année dernière, un festival dédié à cette pratique de plus en plus répandue. Plus qu’une pratique, le yoga est une manière d’être dans le monde, un mode de vie, qui correspond exactement à l’intitulé Khod Nafas, calme-toi et respire, l’essence de la pratique du yoga. Et comme nous en avons besoin! De plus en plus besoin de ce souffle, de ce besoin de se ressourcer!
Vieille de plus de 5 000 ans, la pratique du yoga est à la fois physique, mentale et spirituelle, permettant d’atteindre un équilibre, une union intérieure, à travers des postures allant des plus douces aux plus musclées, adaptées à la demande. Dans un pays où la population est en permanence exposée au stress, aux angoisses de survie, un retour à soi, dans un espace calme et accessible, s’avère plus que nécessaire. Pour cette raison, le festival s’adresse à toute personne curieuse de découvrir la pratique du yoga ou désireuse d’aller plus loin dans ses pratiques, quel que soit son âge.
Seront ainsi proposées, tout au long de ces deux journées, plusieurs lignées de yoga: Hatha Yoga, Kundalini Yoga, Pranayama, Yoga Nidra… Afin d’éviter d’intimider les débutants, cette année, le festival met en place des cours d’initiation au yoga, en collaboration avec l’association ALDY (Association libanaise de yoga), qui s’adaptent à toutes les conditions physiques et à l’âge des participants. Seront également sur place, aux côtés des professeurs de yoga, des stands proposant des produits organiques et naturels exclusivement du terroir libanais, de même que le matériel de yoga.
Le but étant, avant tout, de rendre accessible à tous le yoga, Dalal Harb, journaliste, enseignante de yoga et fondatrice du festival, souhaite maintenir son engagement de la première édition: celui de verser une partie de la somme récoltée à la Croix-Rouge libanaise.
L’entrée au festival est symbolique. La participation s’élève à 25 000 L.L. pour une journée et 40 000 L.L. pour le week-end.
www.beirutyogafestival.com
Souad Massi à Liban Jazz
Souad Massi sera au Liban, le 22 du mois courant, sur la scène du Music Hall Waterfront, dans le cadre de Liban Jazz. Pour certains, elle est la Joan Baez arabe; pour d’autres, la Tracy Chapman d’Afrique; et pour d’autres encore, notre diva Feyrouz. Souad Massi a, depuis longtemps, dépassé les étiquettes et les clichés. Esthète, sobre, cultivée… Elle a tout pour elle, le verbe ciselé, l’audace et cette voix qui invite à la complicité. L’Algérienne brune au regard chaud prend tous les risques à chaque album. Et les opus se succèdent: Raoui, Deb, Mesk Elil, O Houria… jusqu’à al-Mutakallimoun (Les maîtres des mots), son dernier album, sorti cette année, à travers lequel elle rend hommage aux plus grands poètes de la littérature arabe. Abou Madi (Liban), Abou Kassem el-Chabi (Tunisie), al-Moutanabbi (Irak)… Elle interprètera leur texte à sa manière si particulière.
Pour lutter contre l’obscurantisme et les amalgames, Souad Massi remet au goût du jour le raffinement de la culture arabe dans son nouvel album al-Mutakallimoun, titre RFI musique. The Gardian salue cet «album ambitieux» qui marque le «retour d’une Souad Massi très inspirée».
Rendez-vous donc, le mardi 22, au Music Hall Waterfront, à 20h.
Billets en vente au Virgin Megastore et en ligne.
Report du Festival international de Beyrouth
Prévue du 21 au 27 septembre, la première édition du dernier des festivals en date, le Festival international de Beyrouth, née à l’initiative de l’association homonyme, présidée par Lama Tammam Salam, est reportée à une date qui sera annoncée ultérieurement. L’association a publié un communiqué qui stipule qu’en raison des derniers événements survenus au centre-ville, notamment à la place de l’Etoile et celle des Martyrs, et par égard à la situation critique par laquelle passe le pays, les festivités sont reportées à une date non encore déterminée.