Un hommage a été rendu, samedi 12 septembre, à ceux qui travaillent à l’ombre dans les médias, journaux, revues ou chaînes de télévision… qui leur doivent le succès de la présentation de leurs articles, des cadres de leurs émissions et beaucoup de publicités qui ne pourraient être que banales si elles n’étaient soutenues par des graphiques et des dessins, un travail en coulisses et rarement reconnu. Le Syndicat libanais des arts graphiques organise, chaque année, une présentation de ses membres. Ils étaient très nombreux, ce 12 septembre, à être honorés par le conseil du syndicat que le président Patrick Nacouzi a présenté. Il les a cités un à un, en revenant sur la formation et la carrière de chacun. «Cette profession, dit-il, est devenue une nécessité à l’aune des nouvelles technologies de l’information». Il a déploré l’existence de ce qu’il a appelé des boutiques de formation, «alors qu’il revient au ministère de l’Education d’assurer et de renforcer ce secteur dans les universités».
Au premier rang de la salle, des ministres actuels et anciens, des chefs d’entreprises, des patrons de médias qui ont eu le plaisir de remettre les trophées aux méritants.
Après l’allocution de bienvenue et la présentation du syndicat, le ministre de l’Information, Ramzi Jreige, a pris la parole et s’est dit prêt à collaborer avec le monde de la presse. «Je ne suis pas d’accord pour dire que l’ère de la presse écrite est révolue… Elle reste la base du travail journalistique même si la technologie lui impose un autre rythme». Le ministre a conclu en soulignant que les éditorialistes et autres journalistes voient leurs noms apparaître dans les colonnes des journaux et magazines, alors que leurs confrères maquettistes travaillent dans l’ombre».
Parmi ceux qui ont reçu des trophées de la main des personnalités qui les ont accompagnés sur le podium de la salle, nombreux ont fait leurs premiers pas dans Ousbou el-arabi où Fouad Hayek, l’un de ceux qui ont reçu le trophée du syndicat, collabore toujours.
Mouna Béchara