Il brille tel un joyau de mille et un éclats. Baigné de lumière, le musée Sursock paraissait le soir de son inauguration d’une beauté époustouflante. Tout le gratin libanais a répondu présent s’empressant dans les jardins et n’hésitant pas à monter et à descendre les étages pour découvrir de près tout ce que ce musée recèle au niveau artistique, mais aussi architectural. Une musique d’opéra flottait dans l’air et, le temps d’une soirée, on avait l’impression de revivre une sorte de retour sur scène du Liban d’antan, un pays de culture, d’élégance et de raffinement.
Tarek Mitri, président du Comité exécutif et du Conseil des administrateurs du musée, a prononcé un discours inaugural qui pose d’emblée l’aspiration principale du musée: «C’est un lieu pour tous les Libanais, a-t-il insisté, et s’il échoue à attirer tous les âges, toutes les communautés, toutes les couches sociales, alors il échouera dans sa vocation».
Danièle Gergès