C’est l’histoire d’un jeune officier de 38 ans, Moustafa Kemal, qui se rebelle contre le sultan à l’issue de la Première Guerre mondiale et de l’affaiblissement de l’Empire ottoman. Il sauve alors la Turquie. Comment? Il réunit, dès 1919, un Congrès national, rejette le traité de paix signé à Sèvres en 1920, contribue au retrait des armées étrangères et contraint les Alliés à signer le traité de Lausanne de 1923. Ce dernier constitue la base de la Turquie moderne. Cet homme fort déplace la capitale d’Istanbul à Ankara et remplace enfin le sultanat par une République dont il devient le premier président (avec un pouvoir absolu). Le 29 octobre 1923, l’Assemblée nationale turque, réunie à Ankara, proclame la République turque et consacre la mort de l’Empire ottoman. Ce jour anniversaire est une fête nationale en Turquie. Au Liban, pour commémorer la proclamation de la République turque, Çagatay Erciyes, nouvel ambassadeur d’Ankara à Beyrouth, désigné à la place d’Inan Ozyildiz, a organisé une réception au Hilton Beirut Metropolitan Palace Hotel, à laquelle il a convié un grand nombre de personnalités politiques, diplomatiques, sociales et médiatiques. Dans son allocution, l’ambassadeur a affirmé que la Turquie déploie les efforts nécessaires pour consolider les relations avec tous les pays, surtout du Moyen-Orient, et notamment avec le Liban. Il a ajouté que son pays œuvre pour mettre fin au drame vécu par les déplacés et les réfugiés syriens. «La Turquie, dit-il, est certaine que l’issue de la crise en Syrie ne peut être que pacifique et politique».