Hariri défend son initiative
Après la rencontre de Paris et dans le cadre des contacts effectués par l’ex-Premier ministre, Saad Hariri, avec des leaders libanais, certains parmi eux lui ont tenu ces propos: «C’est sûr qu’il est urgent de mettre fin à la vacance du pouvoir. Le pays est au bord du gouffre et l’Etat en déliquescence, mais nous ne pouvons pas installer Sleiman Frangié à Baabda, alors que le monde entier veut évincer Bachar el-Assad de Damas». Hariri répond que les Libanais devaient profiter des circonstances actuelles pour mettre fin à la situation aberrante dans le pays. Il fait allusion à de grands changements à venir au sein de son parti, soulignant qu’il ne fallait pas juger Frangié sous cet angle. Il est l’un des quatre pôles maronites consacrés à Bkerké sous l’égide du patriarche Béchara Raï.