Les chances d’une amélioration des relations entre Ankara et Haret Hreik sont de plus en plus minces, après l’occupation de la périphérie de Mossoul en Irak par l’armée turque. Une certaine accalmie politique irano-turque avait suivi les polémiques vigoureuses sur fond de l’implication de la famille du président turc, Recep Tayyip Erdogan, dans la vente du pétrole syrien et irakien, produit par Daech. Cet apaisement ne suffit pas, explique une source qui suit le dossier, à empêcher la dégradation des relations entre la Turquie et le Hezbollah. L’insistance d’Ankara à promouvoir «le bon terrorisme» et ses organisations la place aux antipodes des positions du Hezbollah, de Téhéran et de leurs alliés. Le climat qui a accompagné le deal de la libération des otages militaires avec al-Nosra avait donné lieu à des rumeurs sur l’amélioration des relations de la Turquie avec l’axe du 8 mars et du Hezbollah, en particulier. D’autant plus que le chef du Bloc de la Fidélité à la Résistance, Mohammad Raad, a reçu le nouveau chargé d’affaires turc au Liban, en novembre passé.