Le Hezbollah ne réagit pas
Réunion du Parti socialiste progressiste et du Hezbollah, représentés par Waël Abou Faour et Akram Chéhayeb, d’un côté, de Hussein Hajj Hassan et Hassan Fadlallah de l’autre. Les deux ministres joumblattistes sont sortis de la rencontre avec l’impression que le parti chiite tient à protéger son camp en ouvrant les lignes de communication entre Michel Aoun et Sleiman Frangié. Mais il ne réagira au compromis proposé que lorsque celui-ci sera officiellement annoncé.
La Jamaa islamia critique le Futur
Azzam Ayoubi, chef du bureau politique de la Jamaa islamia, estime que «le manque de vision et la conduite unilatérale adoptée par le Courant du futur se reflètent, de façon négative, sur la scène sunnite qui devrait retrouver son unité et son harmonie pour aider le Liban à recouvrer sa stabilité. Aucun camp ne peut prendre des décisions existentielles sans consulter les autres composantes de cette scène».
L’entente et la zizanie
Des composantes du 8 mars font remarquer la simultanéité entre les initiatives de sortie de crise et l’escalade saoudienne contre le Hezbollah. L’Arabie a pris des mesures contre ses cadres et procédé à la suspension des émissions sur Arabsat d’al-Manar. «Est-ce que ces démarches facilitent l’entente interne à laquelle Riyad a été associé?». Le Hezb perçoit la suspension d’al-Manar comme une agression. C’est pourquoi il a décidé d’attaquer l’Arabie au double plan politique et médiatique.