La fondation pour le développement durable, créée par les amis du disparu Ibrahim Abdel-Al, a offert son dîner annuel auquel étaient présentes de nombreuses personnalités, à leur tête, le président Hussein Husseini, le député Mohammad Kabbani, représentant le président Saad Hariri, l’ancien vice-président de la Chambre et ancien député, Michel Maalouli, les anciens ministres Ziad Baroud, Georges Corm, Talal Merhebi, Ibrahim Chamseddine et de nombreuses figures des secteurs universitaire et culturel, ainsi que du monde de la presse.
Me Ramzi Arab, secrétaire général de la fondation, a brièvement exposé les réalisations prouvant l’action magistrale de l’association dont la nécessité se fait de plus en plus grande pour éveiller les Libanais au bon usage de l’eau, trésor national s’il en est. Un sujet dont la brûlante actualité n’a échappé à personne. Il a lancé une demande pressante de l’élaboration d’une loi qui devrait gérer tous les projets d’utilité publique et il a mis l’accent sur l’indispensable institut de contrôle et l’application de la loi du bâton et de la carotte contre la corruption dans tous les domaines.
Dans son intervention, l’ancien député et président de la fondation, Nasser Nasrallah, a rendu un hommage à l’ingénieur disparu, Mohammad Ghaziri, avant de remercier les invités pour leur présence au dîner de la fondation qui, à l’instar de la famille libanaise, rassemble toutes les composantes de la société, rappelant que le 10 décembre est la journée des droits de l’homme. En fin de soirée, a été offert à tous les invités le dernier ouvrage publié par la fondation sous le titre L’électricité au Liban, entre hier et aujourd’hui. Par les temps qui courent, lire et relire les études de l’ingénieur disparu ne peuvent qu’être enrichissants et peut-être même encourageants.
Mouna Béchara