Fin 2015, le «compromis présidentiel» semble perdre du terrain. Que pensez-vous de cette solution?
Ce compromis reste néanmoins présent et nous espérons fortement réussir à doter le Liban d’un président de la République. Je ne crois pas que quelqu’un au Liban doit empêcher l’élection d’un président, surtout quand la personne concernée par cette solution est très appréciée. Il est normal que des objections et des refus surviennent, mais je crois qu’avec le temps, cette solution a des chances d’aboutir. Elle nécessite plus de contacts et de pourparlers pour trouver une entente totale sur la question.
Le 7 janvier 2016, date de la nouvelle séance au Parlement pour l’élection d’un président, pourra-t-elle déboucher sur une solution?
Non, je ne crois pas. Les contacts nécessitent plus de temps, cela est normal, mais j’espère, qu’en fin de compte, nous y arriverons.
Le dialogue se poursuit et nous espérons tous qu’il aboutisse à des résultats concrets. De toute façon, le dialogue est nécessaire. Cela vaut mieux que de voir les uns et les autres s’isoler sans aucun moyen de communication.
Croyez-vous que 2016 se présente mieux que 2015 à tous les niveaux?
Nous espérons que cela puisse être vrai. Mais la réalité est tout autre. Si nous arrivons à sortir de la crise des déchets, peut-être que l’année prochaine sera meilleure et apportera des solutions à nos autres problèmes.
Arlette Kassas