L’option Frangié vue par Aoun
Tout ce qui se raconte sur un compromis régionalo-international qui a donné naissance à l’initiative présidentielle au Liban «n’est pas sérieux, aurait dit le général Michel Aoun devant ses visiteurs, l’entente n’est pas complète». Il s’interroge: «Ne voyez-vous pas ce qui se passe entre les Russes et les Américains, entre les Saoudiens et les Iraniens au niveau de la crise syrienne? L’Arabie continue de réclamer le départ de Bachar el-Assad et ne lui reconnaît aucun rôle dans la phase transitoire, alors que la Russie ne cesse de rejeter le départ du président syrien». Ceux qui croient en un rapprochement entre les puissances internationales sur la Syrie pèchent par excès d’optimisme, de l’avis de Aoun. «L’élan vers un compromis hissant Sleiman Frangié à Baabda n’était bâti sur aucune base solide sur le plan régional. Les dossiers libanais et syrien restent indissociables…».