Les contacts entrepris par les services de sécurité occidentaux avec le Liban, au sujet de la lutte antiterroriste, prouvent une connaissance biaisée de la nature et de la mobilité des forces terroristes, comme le révèle un expert.
L’Occident est toujours sous l’influence des expériences passées et des théories et analyses israéliennes sur le terrorisme.
La misère, le chômage, le niveau d’éducation ou les données politiques locales sont loin de constituer l’unique facteur des dynamiques du nouveau terrorisme islamiste.
C’est justement la différence entre l’ancienne Qaïda, établie par Oussama Ben Laden, et la nouvelle Qaïda (comprendre Daech), créée dernièrement par Abou Mossaab el-Zarkaoui.
Les graines de ces nouvelles dynamiques sont surtout semées, selon l’expert, par le prosélytisme basé sur le «Fikh» wahhabite qu’on implante dans les cerveaux des sunnites à travers les écoles, les mosquées et les médias, faisant de la famille le maillon le plus faible de l’environnement favorable au terrorisme.
Nº 3033 du vendredi 25 décembre 2015
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