Les escalades sur la scène libanaise se multiplieront au rythme des développements en Syrie, du conflit entre Moscou et Ankara et des autres crises régionales, selon les prévisions d’une source du 14 mars. Chacun des acteurs essayant d’améliorer sa place sur l’échiquier en vue des négociations qui produiront un règlement politique. Au rythme surtout de la dégradation des relations saoudo-iraniennes et de la classification ou non du Hezbollah sur la liste des organisations terroristes. Cette question constitue désormais un élément essentiel de toute entente interne libanaise. Tant que ces affaires demeurent en suspens, aucune décrispation n’est à prévoir. Au contraire, si la situation demeure telle quelle, le pays est voué à traverser une étape plus difficile, étape qu’il a réussi à contourner jusqu’à présent.