Il est nécessaire de prendre les précautions sécuritaires qui s’imposent. C’est, en quelques mots, le conseil donné dernièrement à l’ambassadeur d’Arabie saoudite à Beyrouth, Ali Awad Assiri, et à tous les fonctionnaires de l’ambassade au pays du Cèdre.
Selon des sources bien informées, les services de sécurité libanais ont reçu des informations sur l’organisation possible de mouvements de protestation politiques et populaires devant les bâtiments de l’ambassade et contre les intérêts saoudiens au Liban, après l’exécution, en Arabie saoudite, du cheikh chiite Nemr el-Nemr.
Les autorités saoudiennes auraient demandé au gouvernement libanais de prendre en charge la protection de l’ambassadeur et des fonctionnaires, surtout que Riyad considère que la sécurité de son personnel diplomatique à Beyrouth est de la responsabilité de l’Etat libanais et de ses forces militaires et sécuritaires.
Nº 3035 du vendredi 8 janvier 2016
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