Quelles sont les raisons du mutisme politique à la suite de la synchronisation entre les gouvernements libanais et syrien pour reconduire en Syrie des passagers syriens débarqués à l’Aéroport de Beyrouth, après que la Turquie leur a refusé l’entrée sur son territoire?, se demande une source parlementaire. D’après les juristes consultés par cette source, le Liban a le droit de renvoyer les Syriens qui transgressent les lois en vigueur conformément aux accords signés avec les autorités syriennes et aux principes des lois internationales. Les politiques qui ont préconisé la rupture des relations libano-syriennes devraient reconsidérer leur position afin de faciliter le travail des organes sécuritaires et judiciaires pour que le Liban, avec la masse de détenus et condamnés syriens dans ses geôles, ne se retrouve dans une impasse socio-humanitaire. Le Liban devrait profiter du Congrès international pour les réfugiés syriens, début février à Londres, pour réclamer un parapluie international et atténuer l’opposition de certaines forces régionales et arabes à toute espèce de coordination entre Beyrouth et Damas. Pourquoi le Liban ne demande-t-il pas aux participants à ce congrès de le laisser collaborer avec son voisin afin de faciliter le retour de certains réfugiés syriens dans les régions placées sous l’autorité du régime?