Magazine Le Mensuel

Nº 3037 du vendredi 22 janvier 2016

Expositions

Expositions

Dorothy Salhab Kazimi
Céramiques
Jusqu’au 26 février, à la galerie Alice Mogabgab.

Les œuvres de l’artiste Dorothy Salhab, objets fonctionnels (pots, plats, coupes, tasses, pichets…) et un ensemble de 180 carreaux, jamais exposés à ce jour provenant de la collection de Sami Karkabi, constituée entre 1970 et 1990, investissent la galerie Alice Mogabgab.
Dorothy Salhab Kazimi est considérée comme une des premières céramistes d’art au Moyen-Orient. Elle est née au Liban en 1942 et décède en 1990, laissant une œuvre importante dans l’histoire de l’art moderne libanais. Après des études d’arts appliqués au Beirut college for women (aujourd’hui LAU) et de littérature anglaise à l’Université américaine de Beyrouth, Dorothy Salhab Kazimi s’envole, en 1964, pour l’Ecole des arts et métiers de Copenhague. En 1966, elle travaille auprès de la célèbre céramiste danoise Gutte Eriksen. De 1968 à 1970, elle enseigne la céramique à Glasgow, en Ecosse, où elle étoffe sa connaissance des techniques extrême-orientales avec Bernard Leach. De retour au Liban en 1970, «elle met au point ses propres techniques issues de toutes ses expériences passées, de sa fascination pour la céramique islamique et de son admiration pour les objets de fouille». A voir.

C.T.D.
 

Oussama Baalbaki
Spectres of the Real
Jusqu’au 6 février, à la galerie Agial.

Oussama Baalbaki présente une série de paysages et quelques portraits pour le moins fictifs à prédominance monochromatique. Son travail se situe à mi-chemin entre réalité et fiction. Il explique: «Mes œuvres décrivent ma vision du réalisme sur lequel je travaille, à savoir l’étrangeté de la réalité qui surpasse toutes les perceptions de notre imagination. Représenter ces paysages pourrait paraître chose traditionnelle et secondaire, mais ce n’est pas le cas pour moi, puisque le but de cette série est de mettre en lumière le caractère instantané de la scène, y compris les contradictions et les croisements entre beauté excentrique et déséquilibre».
Oussama Baalbaki est né en 1978 au Liban. Il est diplômé avec mention en 2002 de la faculté des beaux-arts de l’Université libanaise. Il a, à son actif, des expositions personnelles, notamment: Peintures en noir – 2004, et Scènes d’isolement – 2007. Il a représenté le Liban dans la catégorie la peinture à l’international aux Jeux de la francophonie, en octobre 2009, où il a remporté la médaille d’argent. Une exposition intéressante.

C.T.D.
 

Agenda

Nizar Sabour.
Al-Qalamoun.
Jusqu’au 24 janvier, à la galerie Mark Hachem.

Exposure 2015: Mobility.
Jusqu’au 29 janvier, au Beirut Art Center.

L’espace de la feuille
Jusqu’au 29 janvier, à la galerie Tanit.

Phi.
Jusqu’au 30 janvier, à la galerie Art Factum.

Accrochage collectif.
Jusqu’au 30 janvier, à la galerie Aïda Cherfan.

Jamil Molaeb.
New York-New York
Jusqu’au 5 février, à la galerie Janine Rubeiz.

 

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