La prise de position du Qatar, qui a salué l’accord de Maarab sur la présidentielle, s’inscrit dans la perspective de la concurrence avec l’Arabie saoudite au plan libanais et de la gestion politique régionale, selon certains analystes. Pour d’autres, la position de Doha est issue de son pragmatisme, le Qatar souhaite ainsi, malgré ses options radicales sur la scène syrienne, garder des canaux ouverts avec Moscou, Téhéran et le Hezbollah. Les propos du ministre Khaled Ben Mohammad el-Attiya renferment surtout un message positif implicite à l’égard du parti chiite et de son allié iranien, avant de s’adresser à Samir Geagea. A ce sujet, le chef des FL indique: «Le Qatar est un pays ami et nous avons une relation personnelle avec les Affaires étrangères de l’émirat. J’ai une relation solide avec le Qatar et l’Arabie et celle-ci pense que les Libanais savent mieux que personne où se situe leur intérêt. Riyad veut rester neutre en laissant le temps faire son œuvre…».
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