La situation des Libanais qui travaillent en Arabie saoudite est inquiétante, comme le rapportent certaines voix. La «saoudisation» du marché du travail commence à se répercuter sur leurs jobs. La nouvelle conjoncture dans le royaume aura, dit-on, des conséquences négatives sur un grand bloc social au Liban, un bloc économiquement dépendant des revenus en provenance de l’Arabie en particulier et des pays du Golfe, en général. Projets gelés, revenus et consommation à la baisse, cycle économique en régression… Le paysage est loin d’être reluisant. Les sources indiquent que des journaux saoudiens n’ont pas épargné, ces derniers temps, l’attitude adoptée par le Liban en ironisant sur la politique de distanciation. L’un d’eux a même parlé du non-alignement de Beyrouth sur les positions fermes prises dans le cadre du congrès de la Coopération islamique contre l’agression des manifestants iraniens sur l’ambassade saoudienne à Téhéran. «Cela reflète la faiblesse de la politique étrangère libanaise», a écrit le journal qui a qualifié le délégué du Liban de «décontenancé».
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