Riyad Ne’mah
Portrait
Jusqu’au 30 janvier, à la galerie Art on 56th.
A travers des toiles quelque peu étranges, Riyad Ne’mah raconte l’histoire de son pays, l’Irak, en pleine guerre et situation politique imprécise. Ne’mah fait partie de ces artistes qui ont exprimé leurs émotions en couleurs avec la peur et la souffrance au ventre et au cœur de remous politiques. Il a débuté son parcours artistique avec la montée du régime de Saddam Hussein. Il a subi l’oppression et la haine qui étaient pratiquées envers ceux qui s’opposaient au régime.
Riyad Ne’mah est né en 1968 à Bagdad. En 1992, il décroche une licence en beaux-arts avec une spécialisation en peinture. Il a exposé en Jordanie, en Syrie, au Liban, en Irak, aux Emirats arabes unis et au Koweït.
C.T.D.
Marwan Rechmaoui
Fortress in a corner, bishop takes over
Jusqu’au 7 mai, à la galerie Sfeir-Semler
Les œuvres de Marwan Rechmaoui traitent du développement urbain et social. Beyrouth, son histoire et sa géographie sont au centre de son travail. Cet artiste, au talent certain, s’intéresse à «la dynamique de l’espace urbain, sa transformation à travers le temps et les problèmes de la vie civile, la migration, les frontières et la démographie». Rechmaoui est aussi célèbre pour ses sculptures reproduisant les bâtiments et la topographie de la ville. Il compte dans son répertoire sa célèbre Beyrouth caoutchouc (2004), une grande carte au sol de la ville en caoutchouc. Marwan Rechmaoui est né en 1964. Il poursuit ses études en peinture et sculpture aux Etats-Unis. Depuis 1996, il expose aux quatre coins du monde. Sa carrière a été jalonnée de prix. Une exposition intéressante.
C.T.D.
Agenda
Dorothy Salhab Kazimi. Céramiques.
Jusqu’au 26 février, à la galerie Alice Mogabgab.
Jamil Molaeb. New York-New York.
Jusqu’au 5 février, à la galerie Janine Rubeiz.
Exposure 2015: Mobility.
Jusqu’au 29 janvier, au Beirut Art Center.
L’espace de la feuille.
Jusqu’au 29 janvier, à la galerie Tanit.
Phi.
Jusqu’au 30 janvier, à la galerie Art Factum.
Accrochage collectif.
Jusqu’au 30 janvier, à la galerie Aïda Cherfan.
Oussama Baalbaki. Spectres of the real.
Jusqu’au 6 février, à la galerie Agial.