La délégation du Conseil supérieur de la communauté grecque-catholique, présidée par le ministre Michel Pharaon, était porteuse d’une proposition qu’elle a soumise aux leaders politiques qu’elle a rencontrés, au cours des deux dernières semaines. Il s’agit d’une sortie de crise présidentielle via une entente sur l’élection d’un président de transition pour une période d’un ou de deux ans durant lesquels seront organisées les législatives basées sur un nouveau mode de scrutin dont les résultats seraient plus représentatifs. C’est le nouveau Parlement issu des urnes qui élira, à son tour, le chef de l’Etat. Ce projet donne la priorité à la présidentielle, considérant qu’elle constitue un passage naturel vers la régularisation des institutions constitutionnelles. Quant aux réponses recueillies par la délégation, elles variaient entre l’apport d’un soutien conditionnel à l’idée, l’expression d’une réserve, ou le refus total.