Package deal avant ou après la présidentielle?
Les conditions exigées par sayyed Hassan Nasrallah lorsqu’il a proposé un package deal, incluant le consensus sur un président, puis suspendues afin de faciliter l’accession de Michel Aoun à la présidence, sont à nouveau sur le tapis. Ce qui signifie que les chances de voir le général de Rabié prendre le chemin de Baabda s’amenuisent, et qu’il est nécessaire de s’accorder sur les réformes inclues dans le «panier global», avant de songer à la présidence. Une personnalité rappelle la discussion entre Fouad Siniora et Mohammad Raad, dans le cadre du dernier round du dialogue, lorsque l’ex-Premier ministre a appelé à redéfinir le quorum pour la présidentielle en renonçant aux 2/3 et en se contentant de la majorité. Raad avait répondu: «Vous voulez élire un président qui passera toute la période de son mandat à mener un dialogue sur les réformes avec les chefs politiques?». Ces paroles, comme le perçoit cette personnalité, sont un indice: le package deal doit précéder l’entente sur un président.