Magazine Le Mensuel

Nº 3055 du vendredi 27 mai 2016

general

A Zouk. Main dans la main avec le conservatoire

Pour l’édition 2016, le Festival international de Zouk présente deux soirées, le 12 et le 21 juillet, sous le signe du lyrisme, en collaboration avec le Conservatoire libanais national supérieur de musique, entre l’opéra et la musique arabe.

«Le programme 2016 du Festival international de Zouk est le reflet parfait de la collaboration artistique fructueuse avec le Conservatoire de musique», affirme, d’emblée, la présidente du festival, Zalfa Boueiz. Avant de préciser que pour pouvoir maintenir la qualité de la programmation, le comité du festival a dû réduire les rendez-vous à deux soirées seulement, en raison des difficultés économiques par lesquelles passe le pays. Des propos qu’elle a tenus dans une conférence de presse qui a eu lieu, le 24 du mois, au ministère du Tourisme, en présence notamment des ministres du Tourisme et de la Culture, ainsi que du président du conservatoire, Walid Moussallem, qui a exprimé la fierté de son institution d’être le pilier principal du festival cette année, dans ses deux branches occidentale et orientale.

Mardi 12 juillet
Joseph Calleja et Bryn Terfel avec Monica Yunus

Joseph Calleja est un ténor des plus sollicités, inspirant des comparaisons avec des voix légendaires, tels Jussi Björling, Beniamino Gigli et Enrico Caruso. Né, à Malte, en 1978, il commence à chanter dès l’âge de 16 ans. Ayant à son actif plusieurs albums, il s’est produit dans divers festivals et sur plusieurs scènes.
Le baryton-basse, Bryn Terfel, s’est produit dans de grandes maisons opéra dans le monde et se fait connaître pour ses présentations de Figaro, Falstaff et Wotan. Reconnu pour sa versatilité en tant que performeur, détenteur de prix Grammy, Classical Brit et Gramophone, il a une large discographie d’opéras de Mozart, Wagner et Strauss et plus de dix disques solos. n La soprano Monica Yunus, «ambassadrice du festival», comme le précise Boueiz, revient à l’amphithéâtre de Zouk cette année. Saluée pour sa «voix qui brille comme le meilleur des diamants», Yunis ravit à chaque fois le public. Concert, récital ou scènes d’opéra, elle s’est produite de par le monde et a partagé la scène avec des légendes, comme Plácido Domingo, Andrea Bocelli, José Carreras et Bryn Terfel.
Les artistes seront accompagnés par l’Orchestre philharmonique du Liban, sous la direction de Gareth.
Billets: 270 000 L.L., 240 000 L.L., 195 000 L.L., 150 000 L.L., 90 000 L.L. et 37 500 L.L.

Jeudi 21 juillet
Jihad Akl, virtuose du violon

Né à Beyrouth en 1968, Jihad Akl a reçu, à 6 ans, le prix du mérite du Conservatoire national de musique du Liban. Et à 14 ans, il est désigné musicien à Radio Liban, s’inscrivant comme le plus jeune violoniste dans l’histoire des radios libanaises. Il a dirigé plusieurs orchestres pour de grands artistes libanais et arabes (Feyrouz, Wadih el-Safi, Majida Roumi…) et a remporté plusieurs prix internationaux. Lors de ses solos, il exprime ses émotions à travers une approche unique du violon, intégrant l’Orient et l’Occident, ce qui lui a valu d’être qualifié de «magicien du violon». Jihad Akl au violon sera accompagné par l’Orchestre oriental national libanais, sous la direction du maestro André el-Hajj.
Billets: 180 000 L.L., 150 000 L.L., 120 000 L.L., 90 000 L.L. et 37 500 L.L.

Nayla Rached

Billets en vente à Boueiri Press: (09) 210 660.

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