Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, s’apprête à présider une manifestation pour célébrer la commémoration de la prise de Constantinople, malgré la connotation provocatrice de cette démarche pour les chrétiens de l’ancienne Turquie, les Arméniens, les Grecs et les peuples des Balkans.
Un rapport américain sur les missiles de l’Etat islamique pourrait, toutefois, gâcher cette cérémonie, avance un diplomate non arabe. Le rapport procède à un bilan des attaques aux missiles menées par les combattants de cet Etat sur le territoire turc depuis le début de l’année jusqu’à présent, et met en garde contre le scénario du pire qui consiste en une éventuelle attaque chimique exécutée par Daech. «Le terrorisme chimique est devenu une réalité, ajoute le rapport, la Syrie et l’Irak y ont été exposés, le Liban fait face à ce danger et la Turquie ne fait pas exception, sachant qu’Erdogan assume une grande responsabilité dans l’extension du terrorisme dans la région».
Nº 3056 du vendredi 3 juin 2016
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