C’est en 1617 que saint Vincent de Paul réunissait un groupe de dames et leur confiait l’assistance aux familles nécessiteuses. C’était la première initiative caritative du genre. Lancée en Europe, sous le nom des «Charités», l’association inspirée par son fondateur a très vite franchi les frontières et son action s’élargit au fil des ans. Au Liban, l’association des Dames de la charité, celle de la solidarité qui n’est jamais trahie, est toujours encore plus indispensable. Comme chaque année, l’association libanaise des Dames de la charité organise une journée, toujours à l’hôtel le Bristol, au cours de laquelle les amateurs de jeux trouvent leur plaisir avant de savourer un déjeuner gastronomique, le tout au profit de l’association dont les œuvres se multiplient au fil des ans. Les besoins, hélas, se font de plus en plus sentir. Les familles nécessiteuses sont de plus en plus nombreuses. L’association prend à sa charge leurs factures d’eau, d’électricité, les soins médicaux, les scolarités des enfants, comme elle se charge de leur assurer des vêtements grâce à l’apport des amis des Dames de la charité. Le dispensaire Rose Kettaneh, une des fondatrices de l’association au Liban, une garderie d’enfants et ce ne sont pas là les seules activités des «Dames», dont l’esprit de charité et de solidarité est un merveilleux exemple du don de soi.